Sujet: You give me reason to live ❤ Jheylann Lun 27 Déc - 22:31
You give me reason to live, I know what love is ❤
Un bar, plus au moins connu dans le quartier, à une heure certainement indécente, avec de la musique qui paraissait tourner en boucle, et surtout les verres qui défilaient à une vitesse affolante. Quelques personnes dansaient depuis des heures sur une piste totalement improvisée par les clients qui voulaient se détendre en bougeant au son d’une musique endiablée. Les corps s’apprivoisaient avec élégance en restant dans des normes descendantes alors qu’on remarquait déjà l’envie dans les yeux de quelques hommes qui semblaient aux anges face à des collés-serrés avec des jeunes femmes beaucoup trop belle pour eux. Cependant, l’alcool avait des effets souvent indésirables sur le raisonnement des personnes alors devrais-ils profiter de la situation ? Évidemment, une telle occasion ne se produira sans doute jamais deux fois pour eux. J’étais installé au comptoir en admirant ce spectacle de débauche qui était masqué par des petits sourires bien trop hypocrite en y regardant de plus près. Écosse n’était pas si différente de Portland, en réalité. Effectivement, il y avait sans doute plus d’animation dans les bars à cette heure tardive. En observant les écossais, je m’étonnais de voir à quel point nous étions semblables. En même temps, je me rendais compte de ma bêtise : c’était des gens comme les autres sauf que les hommes portaient des jupes, parfois ce qui me faisait bien rire. Des fois, je me surprenais à reconnaitre des gens sûrement sous les effets de l’alcool qui me faisait légèrement divagué. Ici, j’étais un étranger qui ne connaissait personne sauf sa fiancée qui avait fait le voyage avec moi et qui m’avait lâchement abandonné durant cette petite sortie nocturne. Elle était certainement fatiguée ou elle n’avait pas envie de me suivre dans mes mésaventures tordues cette fois-ci. Je buvais une gorgée d’un mélange d’alcool fort qui allait finir par me rendre complètement soule ce qui rendrait peut-être les choses plus amusantes dans un sens…
Je m’étonnais de voir encore du monde arriver et en même temps, je devais reconnaître que je ne comprenais pas pourquoi les gens se précipitaient dans ce bar et pas dans un autre. Une jeune femme s’installa à mes côtés, bien en face d’une petite scène qui devait sans doute accueillir des gens qui se prenaient pour des artistes. Je sentais son regard sur moi ce qui ne me dérangeait absolument pas, bien au contraire. Après tout, elle avait le droit de regardé, mais pas de toucher ! « Tu fais parti du show ? Je suppose ? » Un regard à la fois surpris se tourna vers cette jeune femme qui avait légèrement rougi face à ma beauté surnaturelle. Je faisais toujours cet effet. Parfois, je me demandais comment les autres mecs arrivaient à avoir des jeunes femmes sans mon physique. « Un show ? » Un sourire en coin avec un regard de braise avaient suffit à la rendre complètement perdu dans mes yeux bleus azur. Son cœur devait battre la chamade et je voyais à présent son mal aise face à cette situation certainement inédite pour elle. « Oui, tu ne le savais pas ? » Elle avait repris son calme en pointant du doigt un panneau à l’entrée du bar qui n’avait sans doute pas attiré mon attention. Difficile d’y voir quelque chose avec le monde qui se trouvait devant. Mais au bout d’une petite minute, j’avais pu entrevoir le mot striptease amateur ce qui m’avait fait sourire. « Et bien non, mais je vois que madame est bien au courant et qu’elle aurait bien aimé me voir sur scène. » Ses joues étaient devenues écarlates à cet instant précis. La pauvre, elle devait regretter d’avoir eu autant d’assurance pour venir me parler en me tutoyant en plus. Dans tout les cas, j’adorais mettre ce genre de jeune femme complètement mal à l’aise face à des propos qui m’amusaient et rien de plus car je ne cacherais pas qu’elle ne me plaisait pas du tout. « On se fait un pari ? Si tu montes sur scène alors j’irais aussi. » Ses yeux étaient complètement écarquillés face à mon pari qui devrait bien amuser toute la galerie. « Je ne pourrais jamais faire un truc pareil ! Par contre, je parie cinquante sterling que tu ne monteras pas sur scène. » Cette petite avait tout compris en me laissant ce défi ! « Cent et je marche. » J’avais mis ma main en l’air avant de recevoir une frappe sympathique de la jeune femme qui semblait aux anges. Décidément, la vie en Écosse ne changeait pas mes bonnes vielles habitudes. Je m’étais levé afin de rejoindre cette petite scène en me présentant comme second stripteaseur amateur. Le premier show ne dura pas très longtemps et le manque d’enthousiasme avait démontré que son numéro était lamentable. Personnellement, je savais que j’allais mettre le feu.
Darling, il est temps de mettre la musique qui se trouve juste en dessous de l’image sexy d’Ian. La musique débuta et très rapidement les premiers cris avaient fini par retentir dans le bar. Je me déhanchais de droit à gauche en déboutonnant les boutons de ma chemise doucement en laissant en haleine les spectatrices. Au bout de quelques minutes, ma chemise avait fini à mes pieds en permettant à mon public d’observer ma musculature parfaite. Je voyais déjà quelques jeune femmes avec une bouche ouverte qui aurait presque pu toucher parterre tellement elles étaient fasciné par mon corps. Je continuais de me déhancher avant d’entendre quelques demandes confuses dans un mélange de cris. « Le pantalon ! » Mes mains avaient atteint ma ceinture que j’avais défaite en quelques secondes qui avait semblé être une éternité pour les autres. Soudain, la ceinture se retrouva à terre. Mes mains allaient atteindre les boutons de mon jeans. Je prenais un malin plaisir à prendre une éternité à défaire les boutons un par un en allant d’un côté puis de l’autre de la scène afin de provoquer l’hystérie générale. Je descendais ma braguette avant de descendre légèrement mon pantalon en restant de dos. Les cris semblaient de plus en plus dans la salle. Je me retournais vers mon public en souriant comme un petit pervers en voyant le visage des jeunes femmes qui avaient l’air au bord de la crise de nerf. Alors, je remontais mon jean en tournant de nouveau sur la scène avant de descendre un peu dans l’audience qui me touchait, qui me regardait comme jamais et qui voulait plus qu’une chose que je retire ce maudit pantalon. Alors en remontant doucement sur scène, je retirais ce vêtement face à des spectatrices en hystérie. Mon jean était à terre comme le reste de mes vêtements, sauf un boxer noir qui protégeait une partie intime. « Tout nu, tout nu, tout nu ! » La musique se stoppa. Et je lisais la tristesse sur bon nombre de visage. Et oui, je n’étais pas aussi facile que ça. Alors, j’avais pris le micro en lançant : « Pour me voir nu, c’est en privé ! » Les rires avaient couvert la déception. En repartant cette fois-ci vêtu, je retrouvais mon argent avec une jeune femme à l’ange, une fois de plus. J’étais content de mon petit numéro et je savais que les autres auraient sans doute du mal à faire mieux. Mais, le talent et la beauté n’étaient pas pour tout le monde. Le spectacle continuait de plus belle, malgré tout. Soudain, mon regard fut attiré par une spectatrice qui s’installa à l’opposé de ma position, près d’une table. La lumière cachait ses traits qui semblaient fins, pure et magnifiques. Il me semblait même que je la connaissais…
❦ W. Jheylann Calloway ❦JHEYLANN ❥ cruell'admin.
✐ crédits : STARRY EYED™, Psychozee. ✐ messages : 189 ✐ date d'inscription : 09/12/2010 ✐ Emploi/étude: : conseillère pour l'agence clic clac. ✐ Humeur: : not very good.
Sujet: Re: You give me reason to live ❤ Jheylann Mar 28 Déc - 22:53
You know, I always loved you, baby. ❤
" Mademoiselle Calloway ? ". Sa voix me fit tressaillir. Je savais ce que cette bonne femme allait encore me demander. Je m'arrêtai net, soupirai rapidement puis tentai d'afficher un sourire des plus naturel avant de me retourner vers cette petite dame toute boudinée dans son ensemble jupe et chemise rouge. J'avais eu très mal aux yeux ce matin en la voyant apparaître dans l'embrasure de la porte et j'avais eu très envie de lui faire une remarque méchante mais très vraie, du style " Madame, le rouge ne vous va pas du tout. Et la prochaine fois, penser à prendre deux ou trois tailles de plus " en argumentant le tout d'un petit clin d'œil, mais je m'étais retenue. Après tout, j'étais employée et je n'avais pas à douter des goûts de ma supérieure. " Oui madame McCoyle ? " dis-je simplement, d'un ton très joyeux alors qu'au fond, je bouillais. Elle me dévisagea longuement. Et je savais très bien ce qu'elle allait me demander, voilà trois semaines de suite qu'elle me demandait toujours la même chose, et trois semaines que je n'arrivais pas à lui refuser. " Allez me préparer mon dîné ". Je savais que je n'avais pas à faire cela, seulement j'en étais obligée. J'étais certaine de pouvoir être virée si je ne le faisais pas. Cette petite vieille était si hargneuse et si malsaine qu'elle aurait très bien pût trouver quelque chose pour me virer, autre que N'a pas voulu préparer mon dîné. Je ne répondis pas et revins sur mes pas pour me diriger vers la petite cuisine que comportait l'étage de l'agence. Là, dans le réfrigérateur, je sortais le plat congelé que madame avait apporter. Je me trouvais affreusement débile et honteuse de devoir chauffer les lasagnes de cette pauvre femme qui soit disant n'arrivais pas à se baisser pour mettre le four en marche. Petite comme elle était, elle pouvait facilement l'atteindre sans se baisser. Connasse. Je lui préparais donc avec dédain ses maudites lasagnes, lui sortis une assiette et des couverts, mis la table, et lui servait son plat. Elle ne dégoisa pas un mot, je me retirais folle de rage. Et je savais à cet instant que le seul remède qu'il me fallait était un bon verre de vodka. Ou de whisky. Ou même les deux.
Je marchais à pas de loups dans les rue d'Aberdeen. J'étais frustrée. Être aux pieds d'une personne et qui plus est, d'une vieille peau comme celle-ci m'énervait au plus haut point. Je m'imaginais la baffer et lui sauter sur la tête à pieds joints pour qu'elle s'enfonce dans le sol. Ou encore lui fourrer ses maudites lasagnes brûlantes dans la gueule. Bref, il tombait des goûtes, je pressais le pas jusqu'au bar que je préférait. Il m'accueillait tous les soirs depuis trois semaines. Le barman, que je commençais à bien connaître et qui, tous les soirs, me faisait les yeux doux, me servais tous les soirs la même chose en argumentant d'un, " Il faut te rebeller, chérie ". Oui, je sais. J'entrais dans le bar alors qu'une musique de striptease prenait fin. Nous y avions droit tous les soirs. Plusieurs hommes se croyant beaux comme des Dieux se levaient et se déshabillaient en trente secondes chronos afin de paraître intéressants. Pathétique. Mais ce soir, j'eus la nette impression que le striptease qui venait de se terminer avait été apprécié puisque des filles, dont je ne connaissais pas le nom mais qui ne me paraissaient pas très intelligentes gazouillaient qu'il était " trop orgasmique " et qu'elles " le mettrais bien dans mon lit ". Je soupirai et allai m'assoir à la table en face du comptoir, comme à mon habitudes. Je n'eus à peine le temps de me déshabiller que déjà, Karl s'approchait de moi pour m'embrasser la joue et me dire son éternel " Comme d'habitude ? ". Je lui souris et acquiesçait d'un signe de la tête avant de m'assoir, croiser les jambes et embrasser la salle des yeux. Mon regard se posa sur un homme accouder au comptoir, dont la chemise n'était pas tout à fait boutonnée. J'en déduisais qu'il était donc celui qui avait enflammé ce soir, le bar. Je remontai mon regard jusqu'à sa tête, que je ne discernais pas tout à fait correctement, mais dont certains traits m'étaient familiers. Très familiers. Mon dieu, Cole. Je baissai le regard et tournai la tête, me sentant rougir. Je sentais son regard posé sur moi, et l'envie que mon cœur avait de le regarder. Je priais pour que Karl se magne de m'apporter mon verre, je ne savais plus trop où me mettre exactement. Karl, magne toi, que je me bourre la gueule, vite et que je puisse partir, s'il te plaît.