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 Nate&Orsay Pour un sourire

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Nathan A. Cobain

Nathan A. Cobain
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MessageSujet: Nate&Orsay Pour un sourire    Nate&Orsay Pour un sourire  EmptyMer 29 Déc - 17:32

Nate&Orsay Pour un sourire  I1wt51

Samedi, 11h00 du matin


    La nuit s'annonçait sombre, le dernier quartier de lune ayant disparut la veille. Assis sur le toit, les genoux relevé, je fermais ma veste, laissant glisser la fermeture éclaire, avant d'inspirer de nouveau la fumée de ma cigarette, imprégnant mes poumons de cette cochonnerie que personne ne parvenait à me faire arrêter. Certes, je n'étais pas accroc, cette acre effluve ne me permettant que de détendre mes muscles et d'apaiser un cerveau qui, bien que sauvegardé, fonctionnait sans pause. Un bruit me fit baisser la tête, tandis que mes deux charmantes voisins de palier rentraient de je ne sais quelle soirée. Les bruits montèrent quelques minutes, éclats de rire féminin, excitations typiques avant que l'obscurité et le silence ne reprennent leur droit. Je n'avais rien contre cette solitude qui m'étreignait les trois quart de mon temps, cette occasion tranquille de pouvoir être avec moi même, à explorer le ciel du regard, les constellations qui m'étaient intéressantes, ou encore de pouvoir faire quelques petites choses que je n'étais que seul à pouvoir comprendre. Comme parler... en espérant qu'elle entende mes excuses et qu'elle ne doute pas de ce que j'ai pu ressentir pour elle dans le passé. Bien que ces sentiments aient disparut aujourd'hui, je n'avais été que sincère. La culpabilité m'étreignit de nouveau, et je me laissais tomber dans la lucarne, rejoignant ainsi le couloir de mon appartement. La sonnerie de mon téléphone portable perça, et je rejoignis la cuisine avant de décrocher, glissant une main sur ma nuque, la fatigue commençant à se faire ressentir. « Cobain ». Un habitude pris après mon admission dans l'armée, tandis que l'automatisme de cette réponse remplaçant le « allo » civil ne parvenait à disparaître. « C'est Jin vieux. C'était pour te prévenir que nous avions permission ce week-end, au cas où tu l'auras oublié, tu ne travailles pas. » Passant la main dans mes cheveux, je grognais faiblement avant de hocher la tête en douceur. « Okay, je vais rester ici à flâner et à m'ennuyer ferme. » Raccrochant, je me laissais tomber, toute fatigue ayant quitter mon esprit. Je n'avais aucune envie de rester enfermer chez moi pendant deux jours. Réfléchissant pensif, je songeais à quelle personne j'aimerais voir, quelle conversation j'aimerais tenir quant un manque que je connaissais bien me percuta. Une jeune femme me manquait, et oserais-je le dire, terriblement. Simplement, cette personne était partie en Écosse depuis deux mois, laissant un vide dans mon existence certain. Appuyant ma tête contre le fauteuil, une idée folle germant dans mon esprit, je n'eus pas une seconde d'hésitation. Je n'étais pas homme à rester tranquillement dans son fauteuil, à fumer sa pipe devant la télévision, si bien que j'attrapais mon téléphone afin de régler quelques légers détails.

    « Voilà Monsieur et bon voyage » Un sourire se dessina légèrement sur mes lèvres tandis que j'inclinais la tête dans le but de la remercier. Serrant la lanière de mon sac de sport transformé en bagage, je me dirigeais vers la salle d'attente avant de me laisser tomber dans un siège. Attrapant mon portable, je me penchais en douceur sur mes genoux afin de vérifier mes sms. Rien de bien dramatique, et quant à Orsay, je ne l'avais pas prévenu de ma visite et si jamais je tombais mal, je me ferais un week-end escapade et sportive afin d'aller voir le fameux monstre du Lochness. Cependant, je n'eus guère le temps de lire, sachant que je dus embarquer dans l'instant. Mais le voyage fut court, car il me fallut faire escale à New York avant de prendre celui en partance pour l'Écosse. Observant le terminal que j'avais parcourut la même année suite à ma nouvelle affectation, je m'avançais, les souvenirs affluant, tandis que je parcourais les magazines mis en vente à la presse. Mais un mouvement attira mon attention, un visage qui ne m'était certes pas inconnu. Agrandissant les yeux, la surprise me clouant sur place, je fixais le visage de cet homme qui avait détruit une vie. Sortant de la boutique dans laquelle je m'étais immobilisé, je m'approchais de lui avant de poser ma main sur son épaule, lui envoyant mon poing dans la face avec une force que je ne retins pas. Ses yeux s'agrandirent tandis qu'il perdait son équilibre, s'effondrant sur une chaise d'attente. Remontant les manches de mon blouson, mon visage se fermait totalement, tandis que je l'attendais. « Mais n'est-ce pas ce fameux Nathan? Celui qui a pensé me voler ma femme? Ou devrais-je dire ma veuve. » Je savais parfaitement ce qu'il essayait de faire, me mettre hors de moi, que je perde mon calme et le contrôle de moi même. Et il y parvenait parfaitement. « Enfoiré! »Bondissant sur lui, mon poing ricocha de nouveau, tandis que je tentais par la force de mes coups de faire disparaître son sourire de son visage. Cependant, il ne me laissa pas faire bien longtemps, me rendant un coup. Son poing frappa avec une force peu commune mon arcade sourcilière. La douleur ne m'atteignit par tandis que je m'acharnais, transformant son visage en un bossu ensanglanté. La rage conduisait mes mains, et je frappais comme un forcené, du moins jusqu'à que deux hommes tentent de me retenir avec des cris m'enjoignant au calme. Mais je ne l'étais pas. Je n'étais qu'un homme aveuglé par la haine, tandis que le sang dégoulinait sur ma joue sans que je ne songe à m'y intéresser. Il se fit aider, et avec un grognement disparut de ma vie. Mes mains étaient tâchés de son flux, et cela me dégoûtait d'avoir un peu de cette vermine sur moi. Me dégageant brusquement, et avec un brin de violence, je rattrapais mon sac avant de prendre mon avion, glissant dans l'appareil, jetant le sac au bas de mon siège avant de me laisser tomber, la mine sombre. Les gens me jetaient des coups d'œil effarés, souvent réprobateurs, mais mes yeux restaient fixés sur l'horizon, la ville puis ensuite les nuages qui accueillirent l'envol de cet appareil. Et je pense que mon voyage se résuma à cette seule fenêtre.

    Cependant le paysage écossais dans lequel je fus soudainement immergé chassa mes idées noires, bien que ma vision était légèrement affaiblit par le coup bien placé de mon adversaire. Tandis que nous descendions pour atterrir, j'observais les grandes étendues vertes pigmentés de montagnes, les miroirs d'eau qui recouvraient le sol ainsi que de vieilles ruines ci et là dans le paysage. Me penchant avec une curiosité mal dissimulée, je perdus de vue les beauté d'un pays pour ne voir que le goudron du sol d'aéroport avec une déception mal dissimulée, qui disparut cependant bien rapidement tandis que la pensée de voir Orsay me rendait mon sourire, bien que ce simple geste me renvoyait une douleur mal dissimulée. Je ne pouvais voir la jeune femme dans cet état de sauvage, si bien que je pris la direction des toilettes afin de constater les dégâts. Mon œil avait légèrement gonflé, ma peau ayant viré au bleu pâle, une couleur qui disparaîtrait rapidement. La seule trace embêtante était la coupure sur le coin de mon œil, de quelques centimètres. Tant pis... avec un peu de chance, elle ne le remarquerait pas. Quittant le grand hall, je pris pied dans la ville, avant d'avancer un peu dans le vide. Je n'avais aucune idée franche de l'endroit où elle se trouvait, et grimaçant faiblement, je passais la main dans mes mèches un peu perdu. Mais il y avait un bon moyen de découvrir son adresse, et je me rendis donc à l'agence à laquelle elle avait souscrit pour cet échange de maison. J'eus besoin d'une bonne dose de charmes, ainsi que d'une bonne dose de paroles afin d'obtenir son adresse actuelle. Mais la jeune femme à l'accueil finit par consentir à me la remettre et je la remerciais d'un signe de tête avant de héler un taxi dans les rues. Lui remettant l'adresse, je me félicitais de tomber sur un lieu où l'anglais était prédominant. Il arrêta la voiture devant une maison, et je descendis souplement, m'avançant avant de sonner à la porte. Cependant aucun bruit ne me parvint, et bien que collant mon oreille au bois, je n'entendis rien de plus. M'asseyant, légèrement fatigué, je retirais ma veste bien que le temps n'était pas celui des grandes chaleurs, avant de passer sur ma tête mes lunettes de soleil. C'était beau comme endroit, et je comprenais mieux pourquoi elle avait choisit d'y passer quelques temps. M'adossant à une poutre de bois, bien résolut à l'attendre, je savourais cet air étranger et ce repos tranquille. Tout semblait étranger, tout comme cela semblait similaire. Un mouvement furtif, une ombre que je pouvais reconnaître entre milles. Elle était celle qui comptait sans aucun doute le plus dans ma vie en ce moment et ce, depuis que je la connaissais. Me levant souplement je descendis les marches, avant de lui sourire quelques secondes, relevant mes lunettes de soleil sur mon front. « Salut ». Puis, ne faisant aucune manière, je la soulevais dans mes bras, la faisant légèrement tourner avant de lui voler un baiser rapidement. La reposant sur le sol en douceur, je lui murmurais amusé. « J'espère que tu ne m'en veux pas de débarquer ainsi par surprise, mais tu me manquais, et comme mon week-end m'était offert, j'ai pensé à toi ». J'espérais sincèrement ne pas la déranger, tandis que reculant légèrement je l'observais. Elle avait toujours ce même regard pétillant, cette façon de sourire, et ces jolies fossettes qui creusaient ses joues lorsqu'elle souriait ne serait-ce que légèrement. Ses cheveux bruns retombaient souplement sur son visage, du moins ses premières mèches, tandis que sa chevelure était soulevée sur l'arrière de sa nuque par une pince. Elle se fondait dans le décor. « Magnifique décor. J'imagine que tu ne regrettes pas trop notre petite ville. »
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Orsay A. Jonhson

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MessageSujet: Re: Nate&Orsay Pour un sourire    Nate&Orsay Pour un sourire  EmptyJeu 30 Déc - 0:13

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NATHAN ET ORSAY

Depuis que je me trouvais en ville et que je travaillais moins, je tournais en rond et cela se voyait parfaitement. Je m’habillais différemment, prenant moins le temps de m’occuper de moi, alors que normalement je devrais faire le contraire. Je m’habillais comme toutes les femmes de la ville, ne faisant plus attention si tout allait ensemble ou pas. Je ne pouvais pas dire que j’étais en dépression, mais si un médecin me voyait dans la rue, il penserait très certainement que je n’en étais pas loin et il n’avait pas vraiment tort. Depuis que j’avais déménagé pour prendre du temps pour moi, j’avais totalement changé. Je savais parfaitement qu’être inactive n’était pas un mot qui me concernait, mais depuis deux mois ce mot faisait partie quasiment intégralement de ma vie. Je dessinais beaucoup moins et mon emploie de photographe était quasiment inexistant. Je faisais plus des photos pour moi que pour des journaux. Marchant dans les rues de la ville, les mains enfoncées dans les poches de mon manteau, j’essayais désespérément de me trouver une occupation, mais rien ne me venait. Je ne pouvais même pas dire que j’allais visiter la ville, car depuis le temps je la connaissais plutôt bien. De petits soupirs s’échappaient d’entre les lèvres et mon regard se déposaient sur les passants. Ne sachant vraiment pas quoi faire, j’essayais d’imaginer leur vie. Elles ne devaient pas être beaucoup plus intéressantes que la mienne, mais au moins mes pensées partaient autre part que sur ce que j’avais laissé derrière moi. Certaines personnes devaient être célibataires, d’autres mariés ou même divorcés. Un petit sourire sur les lèvres, j’essayais de deviner leur métier rien qu’en regardant leur habillement, chose plutôt facile puisque je me trouvais dans le monde de la mode. Si je ne me retenais pas, je m’arrêterais et en arrêterais ensuite certains pour leur dire de changer certaines choses sur leur style. Mais après tout ils étaient libres de faire ce qu’ils voulaient.

Finalement mes pas me conduire tout droit dans le quartier des boutiques plus au moins chics. Ne réfléchissant quasiment pas, je rentrais dans la première et me promena tranquillement dans les rayons, me demandant si j’allais ressortir avec quelque chose ou pas. Il ne fallait pas oublier que travaillant dans le mode, j’adorais tout ce qui y touchait et je ne pouvais pas m’empêcher de dévaster chaque boutique dans laquelle je rentrais. Heureusement pour moi que j’en avais les moyens, car sinon je serais ruinée depuis bien longtemps. A peines quelques minutes après mon entrée, une vendeuse vint me voir, mais comme toujours je lui dis que tout allait très bien. Ce n’était très certainement pas elle qui allait me conseiller, car bien souvent les personnes travaillant dans les boutiques ne connaissaient rien en mode. Elles disaient toujours oui à tout, juste pour essayer de vendre le plus d’article possible et d’avoir un bon salaire à la fin du mois. Etonnement, je ressortis sans rien, mais je me promis de remédier à cela dans la prochaine. Chose qui ne manqua pas, puisque c’était une boutique de chaussures et que je ne pouvais vraiment pas m’empêcher d’acheter quelques paires, même si le lieu où je vivais en débordait. Mais bon, je savais parfaitement que mes amies étaient bien contentes de savoir que j’étais fana du shopping, car souvent elles venaient m’emprunter des affaires. Plus d’une fois j’avais pensé à ouvrir ma propre boutique, avec tout ce que j’avais chez moi. Au bout de deux heures de shopping et avec quatre sacs dans les mains, je décidais enfin de rentrer chez moi pour me préparer quelque chose à grignoter et me prendre un bon bain. Rien que de penser au liquide chaud me mis de bonne humeur et je pressais le pas pour rentrer.

Au bout de vingt minutes de marche, j’arrivais enfin chez moi et j’en fus soulager. Au moment où je remontais l’allée, une présence que j’aurais reconnue n’importe où dans le monde m’apparu. Au bout de seulement quelques secondes je reconnus Nathan et j’étais tellement contente de le voir, que je faillis lâcher mes sacs et courir dans ses bras. Plus d’une fois j’avais pensé à l’appeler pour m’excuser d’être partie un peu comme une voleuse, mais je n’en avais jamais eu le courage. Le voir ici, juste devant moi me mettait encore plus de bonne humeur que je l’étais déjà. Vivre sans lui pendant deux mois avait vraiment été plus que dur et plus d’une fois j’avais faillis tout abandonner pour aller le retrouver. Une fois dans ses bras, je déposai ma tête dans le creux dans son cou pendant qu’il me fit tournoyer dans les airs. A cet acte, un petit rire s’échappa d’entre mes lèvres, car j’avais l’impression de retomber en enfance. En sentant le bref contact de ses lèvres contre ses miennes, mille et un souvenirs, meilleurs les uns que les autres me revinrent en mémoire. Au moment où il me redéposait sur le sol, je remarquais que finalement mes sacs de chaussures avaient finis sur le goudron. Un grand sourire sur les lèvres, je l’écoutais attentivement. Franchement, je me demandais bien pourquoi il pensait me déranger. Après tout j’avais espérer le voir débarquer plus d’une fois.

« Ne dis pas de bêtises. Je suis aux anges que tu sois là !! Tu m’as trop manqué pendant tout ce temps. Et au fait, comment t’as eu mon adresse ?? »

C’est vrai ça, comment il avait fait pour me retrouver, car si j’avais bonne mémoire, je ne lui avais pas donné ma nouvelle adresse. Après avoir ramassé mes sacs, je lui pris la main et l’entraina dans ma nouvelle demeure. Heureusement pour moi que j’avais eu la bonne idée de faire du rangement le jour avant. En entendant sa remarque, je parcouru rapidement les environs du regard, pour ensuite le regarder lui. J’haussais légèrement les épaules, car avec le temps je ne voyais plus de différence avec mon ancienne ville. Tout en prenant la parole, j’ouvris la porte de chez moi et m’enleva pour le faire entrer.

« Oui et non. Sa dépend des jours en faites. Des fois je trouve cet endroit magnifique, mais des fois je regrette mon ancienne ville et tout ce qui va avec »
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